JOE TEX

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JOE TEX

 

 

Joe Tex commença à enregistrer en 1955 pour la même marque que James Brown : King. L'un et l'autre ont, d'ailleurs, un talent commun pour les nuances, pouvant passer de la voix la plus douce au cri le plus déchirant avec une remarquable aisance. Mais, bien qu'il possède toutes les qualités d'un chanteur de Rhythm & Blues développées au plus haut point (feeling, swing, shouting), Joe Tex passa dix ans avant de pouvoir élargir le cercle restreint de ses admirateurs. En 1965, grâce à des titres comme "Holf what you've got" (janvier), "You'd better get it" et "You got what it takes" (avril) ou "Yum, yum, yum" (juin), Joe commence à faire parler de lui. 1966 sera l'année de ses premiers grands succès, "A sweet woman like you" et surtout "S.Y.S.L.J.F.M. (The letter song)", une des chansons les plus remuantes de toute la Pop-Music. Joe Tex confirme cette progression régulière en 1967 avec "Show me" et "Woman like that, yeah". S'il continue sur cette lancée, Joe a de grandes chances de devenir, en 1968, un des trois premiers chanteurs de Rhytm & Blues.

in Spécial Pop - 1967

 

LES EP FRANÇAIS

 

Atlantic 212 091 Atlantic 750 003 Atlantic 750 018

Hold what you've got
Fresh out of tears
Are we read
There is a girl

Build your love
Hold what you've got
Don't let your left hand known
You got what it takes
Papa was too
The truest woman in the world
I've got to do a little bit better
what in the world

EP 750 003 note de pochette

Né à BATON ROUGE  (Louisiane) il y a une trentaine d'année, JOE TEX, auteur-compositeur-interprète dans la meilleure tradition des chanteurs de Rhythm & Blues, fut en 1964, la grande révélation de la chanson américaine grâce à "HOLD WHAT YOU'VE GOT" qui occupa durant de longues semaines la première place au Hit-Parade.

1965, toujours une bonne année pour JOE TEX qui nous amène un nouveau disque avec ses derniers succès.

 

JOE TEX enregistre depuis 1955 (sur King, Ace, Anna, Jalynne, Checker, Parrot, Atlantic, Dial) mais il est encore pratiquement inconnu en France. Sa voix n'est pas sans rappeler celle de James Brown.  "What in the world" fut enregistré à Nashville, fin 1965, avec son propre orchestre comprenant Emile Hall, Johnny Whitrack, Sammy Coleman, Gabriel Flemming (tp); Miller Sam, Excell Dorsett (ts); Glenn Barbeaux (bs); Lee Royal Hadley (g); J Alfred Cook (f-b) et claude Williams (dm). "I've got to do a little bit better" a été fait alors que Hadley et Cook se trouvaient déjà chez Otis Redding. Deux bons slows, mais ce n'est pas ce que Joe Tex a fait de mieux.

Kurt Mohr - Rock & Folk n° 3 - janvier 1967

"Papa" démarre avec le piano sur un rhytme très Nouvelle Orleans, mais Joe Tex nous ramène vite à une ambiance James Brown. C'est là son dernier, et l'un de ses meilleurs disques. Paroles marantes : "Papa était une cloche, mais il était aussi Don Juan; alors pourquoi pas moi ?". "The truest Woman", un slow au "Nashville Sound", vous rappellera également soit James Brown, soit un prêcheur gospel. Attention, Joe Tex n'est pas un imitateur de James Brown, il s'agit-là d'un style fort répandu chez les Noirs et il se trouve que Joe et James ont des timbres de voix semblables. Le verso a été chroniqué précédemment.

Kurt Mohr - Rock & Folk n° 5 - mars 1967

 

 

à suivre vers Percy Sledge

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