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CRAWDADDY n° 12 / décembre 1967

 

     
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OTIS
 

par Jon Landau (1)

 pages 5-7 et 41, décembre 1967 (2)

 

« Si une chose n’est pas indispensable, elle n’y est pas »

 

Cela fait déjà un an que j’écris à propos du rock and roll et certains aspects de mes propres attitudes commencent à cristalliser. Dans mes écrits, jusqu’à maintenant, j’ai parlé du blues, du rock anglais et de Motown : trois aspects distincts de ce qui se passe dans la pop music en ce moment. La raison pour laquelle j’ai écrit sur ces sujets et pas sur d’autres est principalement parce que c’est ce qui me branche (3), ce qui m’émeut. Au cours de mes articles, j’ai essayé de montrer quelles caractéristiques d’un morceau font qu’il me branche, ou quels échecs de la part des musiciens font qu’il ne me branche pas. Je n’ai pas passé beaucoup de temps à parler du rock de la Côte Ouest parce que ce langage ne me branche pas en général. Je ne crois pas que les Doors ou l’Airplane (4) font du bon rock ou même, tant qu’à faire, de la bonne musique.

 

Ce n’est pas un accident si une personne aime un type de musique et pas un autre. Je crois qu’il y a certaines caractéristiques communes à tous les types de musique que j’aime et que je ne retrouve pas dans ceux que je n’aime pas. Par exemple, j’aime la musique formelle, structurée si vous préférez. Peut-être est-ce pour cela qu’un des groupes de la Côte Ouest qui me branche vraiment est les Byrds. J’aime aussi la musique qui n’est pas prétentieuse. Je préfèrerais entendre quelqu’un faire quelque chose de simple parfaitement que d’entendre quelqu’un faire quelque chose d’extrêmement complexe mais mal. Par exemple, je préfère entendre B. B. King chanter « Sweet Sixteen » que d’écouter les Doors faire « The End. » Cela ne veut pas dire que je crois que l’art ne peut progresser que par étapes. Personne ne sortira demain et commencera une nouvelle musique sans aucune caractéristique des formes de musique plus anciennes. Tout ce qui arrivera demain sera nécessairement une croissance dialectique des contradictions qui existent dans l’art d’aujourd’hui. Ce qui me branche ce sont les gens qui capturent complètement ce qui s’est passé hier et qui continuent ensuite d’explorer le passé. En d’autres termes, je préfèrerais probablement les Doors s’ils avaient d’abord appris à jouer le rock ou le blues avant d’essayer de faire ce qu’ils font maintenant. Ils ne l’ont pas fait et, en conséquence, leur musique sonne pour moi comme si elle existait dans le vide, fondamentalement indépendante du développement musical excitant qui se produit partout en ce moment. Et peut-être que cela explique pourquoi j’apprécie autant les Stones, les Beatles et les Who. Il est évident que ces groupes ont d’abord maîtrisé certains des styles plus anciens avant d’avancer. Le fait qu’ils aient appris le rock classique et le r&b donne d’abord à leur musique une certaine perspective, une certaine parenté, une certaine plénitude qui, je trouve, manque aux groupes qui n’ont jamais eu recours à ce genre d’apprentissage musical. J’adore « I can see for miles » des Who parce que c’est du rock and roll, ça attrape l’esprit du rock and roll, ça a la perspective du rock and roll et, par conséquent, ça peut devenir plus que du rock and roll : ça a le potentiel de transcender le rock and roll. Et la même chose est vraie des Beatles qui ont commencé au début, au tout début, et ont travaillé, disque après disque, jusqu’où ils en sont maintenant. Tous ceux qui pensent qu’on peut commencer au niveau de Sgt Pepper (5) sont fous. Les Beatles ne pourraient pas faire ce qu’ils font maintenant sans avoir vécu avec l’expérience de ce qu’ils ont fait avant.
 

Otis Redding est le passé, le présent et le futur
 

  
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Cela ne veut pas dire que chacun devrait commencer dans un groupe de rock classique ou de blues et ensuite travailler jusqu’à rejoindre la scène actuelle. Cela veut dire que chaque artiste doit se confronter à l’expérience du passé, de la manière qu’il choisit ou trouve la plus efficace, dans le but d’avancer au delà des contradictions du passé.

 

Tout ceci m’amène à Otis Redding. Otis Redding est le passé, le présent et le futur, ce qui en fait un artiste extraordinaire (6). Sa musique contient à la fois les contradictions des anciennes formes musicales dont son style est le résultat, et la résolution, ou le potentiel pour la résolution, que ces contradictions appèlent de leurs cris. Sa musique est à la fois innovation, tradition et immédiateté, ce qui lui procure un sens global de complétude et d’unité rarement rencontrée dans la musique pop ou nulle part ailleurs. En termes de rock and roll, sa musique est intemporelle comme celle de Chuck Berry a prouvé qu’elle était intemporelle, comme les Stones sont intemporels, comme James Brown est intemporel. La musique de tous ces gens exprime microcosmiquement tout le continuum du développement du rock and roll. Ce qu’est ce continuum ne peut être senti que subjectivement mais il est, néanmoins, réel. C’est l’ethos du rock and roll qui lie tout ce qui est rock et qui le sépare de toute musique qui n’est pas rock. Je ne peux que définir l’ethos en termes spécifiques, comme l’introduction à la guitare sur « Johnny B. Goode », ou le « aah » de Bob Dylan avant le quatrième couplet de « Like a Rolling Stone », ou les Beatles criant « Help »(7) ou les Tops(8) disant « Just look over your shoulder... »(9), ou Steve Cropper jouant son solo sur le morceau de Booker T.(10) « Groovin’ », ou Otis Redding nous ordonnant de « Shake »(11). Ces exemples et des milliers d’autres sont remarquables par le fait qu’ils sont bien plus que de simples fragments d’excellents enregistrements. Ils sont unis par une qualité de transcendance qui prend tout un chacun au delà d’une immédiate expérience d’écoute. Ce sont des expressions de la totalité du rock and roll, pas seulement celles que leurs auteurs avaient l’intention de leur donner, ou que l’auditeur occasionnel peut les prendre.

 

Je ne pense pas non plus que tout ceci soit très mystique. Je parle complètement d’une situation de réalité, une réalité non mystique, et je dis simplement que certaines oeuvres d’art vont bien au-delà des autres dans leur capacité à exprimer l’unité de tout l’art d’un certain type. D’ailleurs, en définitive, ce sont précisément ces oeuvres d’art qui définissent le langage en entier car ce sont précisément ces oeuvres qui expriment et communiquent le plus précisément et avec la plus grande clarté ce qu’est ce langage.

 

Depuis six mois, je suis convaincu que les concerts d’Otis Redding constituent, en entier, le plus haut niveau d’expression que le rock and roll ait atteint à ce jour, un niveau que, je crois, il partage avec quelques autres artistes de rock. De sa manière personnelle, totalement individuelle et particulière, il dit tout. Cela lui a pris du temps pour y arriver, quelques uns de ses disques plus anciens sont pénibles, mais quand vous en arrivez au Dictionary of Soul (12), il n’y a absolument plus aucun doute.
 

 
 

Otis lui même, bien sûr, fait partie d’un développement spécifique de la musique contemporaine : la scène Stax-Volt. Les musiciens qui l’accompagnent sont en général Booker T. and the M.G.s et les cuivres des Mar-Keys, deux groupes fabuleux de Memphis. L’homme avec lequel Otis travaille avec le plus de proximité est son guitariste Steve Cropper, qui a écrit quelques uns des morceaux d’Otis, ainsi que d’autres choses comme « Hold On, I’m Coming » (13) et « Midnight Hour », qu’il a co-écrite avec W. Pickett. Cropper est un superbe guitariste rythmique et il a un style d’accord fascinant de subtilité, comme le démontre le solo précité sur « Groovin’ » de Booker T. Comme Otis, il préfère maintenir les choses simples. Pas de fuzz (14), ni de réverbération ou, comme le dit Steve lui-même, pas de trucs. Booker, l’homme au piano-orgue sent, bien sûr, les choses de la même manière. Il est très influencé par le country and western, le genre de Floyd Cramer, comme l’illustre son doodle à l’arrière dans la version live de « Fa-Fa-Fa-Fa-Fa-Fa ». Mais l’homme principal sur lequel Otis compte pour lui donner le bon son est évidemment le batteur Al Jackson. L’homme est incontestablement en charge de la batterie soul (15). Il est difficile de mettre le doigt sur ce qui rend son soul (16) si distinctive ; peut-être est-ce le son de tom qu’il sort de sa caisse claire en accordant les têtes si lâchement (17), ou peut-être est-ce la manière dont ils l’enregistrent, ou quelque chose comme ça. Dans tous les cas, son style de batterie est cinétique. Il vous fait sentir plus que ce qui se passe réellement. C’est un euphémisme : Jackson attend que vous ayez pris tout ce que vous pouvez avant de vous l’asséner (18). Par exemple, dans « Try A Little Tenderness », notez qu’il attend l’absolu dernier moment avant de même jouer un rôle et de rentrer dans le rythme Motown qu’il utilise pour finir le morceau. Son jeu de grosse-caisse est aussi incroyable.

 

En définitive, c’est Otis qui gère son propre show, qui est responsable de ses propres sessions d’enregistrement et qui en mérite le crédit. Il a un état de conscience hautement développé de son propre art. Par exemple, dans l’édition du 18 Septembre (19) de Soul magazine, il est cité dans une interview :
 

« Fondamentalement, j'aime toutes les musiques qui restent simples et je pense que c'est la formule qui a rendu la musique soul populaire. Quand une forme de musique devient confuse et/ou compliquée, vous perdez l’attention de l'auditeur moyen. Il n'y a rien de plus beau qu'un simple air de blues. Il y a de la beauté dans la simplicité, que l'on parle d'architecture, d'art ou de musique. »
 

(19bis)
 

Il n’y a pas plus apte description de ce qu’atteint Otis qui aurait pu être formulée que cette explication d’Otis lui-même. Sa musique est rude. Si une chose n’est pas indispensable, elle n’y est pas. Il n’y a pas d’ornement de quelque type que ce soit. Sur « Good to me » (The Soul Album, Volt 413) (20), ce point est illustré parfaitement. Pendant le corps de la chanson, l’arrangement demande à la section de cuivres de jouer exactement une croche une mesure sur deux. Jackson reste littéralement immobile sur sa batterie. Seulement lors des trente dernières secondes de l’enregistrement, quand il y a la traditionnelle montée dramatique de la partie vocale, Jackson et les cuivres étendent leurs rôles, en coordination parfaite avec la délinéation de la partie vocale d’Otis.
 

 
 

Bien sûr, nous devons réaliser que par simplicité, Otis ne veut pas dire inanité ou insignifiance. Il veut dire clarté d’expression. Clarté de l’intention. Le développement non ambigu d’une seule pensée. Et il fait tout ce qu’il peut, même sans subtilité, apparemment sans qualité artistique, pour communiquer ce que se trouve être cette idée simple. Il vous implorera, vous suppliera, se disputera avec vous, vous instruira, même vous chantera, dans l’espoir que vous capturerez l’idée.

 

D’une certains façon, Otis est surtout efficace dans sa maîtrise des morceaux lents. L’une de ses grandes performances de tous les temps et certainement l’incroyablement lent et étendu « You’re Still My Baby » (21) (Dictionary of Soul, Volt 415). La chanson est rendue de façon totalement délibérée. Il n’y a pas la place pour le doute. La sensation de la chose est inexorable. Elle est messianique. Le monde entier peut changer, mais tu es toujours mon bébé. Voilà ce que les mots disent (bien que ce que Otis dit n’est pas aussi clair).

 

Un autre chef d’oeuvre est « Nobody Knows You » (Volt 413). Sur les instruments, Cropper et Jackson se surpassent dans la dernière demi-minute de l’enregistrement, avec une magnifique interaction entre l’incroyable rythme de Cropper et les combinaisons caisse-claire-grosse-caisse de Jackson. Et, encore une fois, Otis survole le tout dans son style étiré, non équivoque « Voilà comment c’est et voilà comment ça sera toujours ». Cette conviction et cette confiance dans la présentation d’une chanson fait partie intégrante de l’approche d’Otis. Ce n’est pas une pause. C’est un style de vie. C’est la façon qu’Otis a de dire que « C’est comme ça » ou « J’ai découvert ça, et c’est vrai ». Indépendamment des mots qu’il prononce, la sensation et la performance nous disent que cette musique est religieuse, dans le sens occidental, même si c’est une religion séculaire. Dans de tels morceaux, Otis nous révèle rien de moins que sa foi.

 
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Bien sûr, le revers de la médaille est la joie extatique qu’Otis transmet dans ses morceaux plus rapides. Chopez (22) « Shake » (sur l’album Live in Europe (23), pas la version Stax-Volt Revue). Une joie non mitigée. C’est absolument total et, au cas où quelqu’un se sentirait exclu, Otis fait répéter le titre au public jusqu’à ce qu’à la fin du morceau, tout le monde remue (24). « Day Tripper », sur l’album Dictionary of Soul montre l’étrange style verbal d’Otis qui tente d’accomplir la même chose. La philosophie d’Otis ici est « en cas de doute, dis quelque chose ». Il maintient un torrent continu de verbiage. De l’énergie totale, et bien que les paroles décrivent une fille plutôt volage, Otis semble être plutôt enthousiaste de toute cette situation. Ou, sur la chanson appelée « Sad Song » (25) (version en public), une chanson qui est censée communiquer de la tristesse et qui se transforme en orgie hystérique, qui produit en même temps des sensations d’extase et de désespoir.
 

    
    
  LIVE IN EUROPE & THE STAX VOLT REVUE vol 1
 

Mais ce n’est pas pour ignorer le plus grand aspect de l’art d’Otis qui est encore résumé par le mot cinétisme, ou mouvement sous-entendu. Sur l’album live, on le remarque en particulier en deux endroits. Le premier est sur « I Can’t Turn You Loose ». Au milieu de la chanson, Otis casse le rythme, il suspend littéralement le temps et, sans groupe derrière lui, il crie « Je sais que vous croyez qu’on va s’arrêter. On ne va pas s’arrêter. On y va, une fois » et il retourne à la chanson. Ça coupe le souffle de l’entendre faire ça. L’autre endroit est sur l’une des meilleures performances enregistrées d’Otis, la version live de « I’ve Been Loving You Too Long. » Ici, après un couplet, il s’arrête, tout simplement. Il ne dit rien, le groupe ne joue rien – silence. Et puis la chanson encore, avec les inexorables montées finales. Pendant la dernière minute de la chose, on dirait qu’Otis escalade le Mont Everest d’un seul coup jusqu’en haut.

 

Bon, je pourrais continuer comme ça. Le seul autre morceau que je veux commenter est « Try A Little Tenderness », et c’est juste parce qu’il représente le plus grand de tous les enregistrements d’Otis et qu’il m’aide à résumer plusieurs idées que j’essaye de faire passer. D’abord, il y a l’inexorable mouvement et la montée de ce morceau. Il est linéaire en ce sens que le mouvement va seulement dans une seule direction et que c’est totalement voulu. Deuxièmement, il y a l’absolue confiance et l’ambivalence de la présentation. Otis nous assure constamment que « C’est tout ce que tu as à faire ». Troisièmement, il y a la frénésie caractéristique des parties rapides, en particulier vers la fin. Et enfin, je pourrais ajouter presque à titre de parenthèse, qu’il y a les maniérismes vocaux-instrumentaux caractéristiques sur lesquels Otis compte toujours pour produire ses effets, comme son utilisation étrange, désinvolte, presque hors micro, de phrases comme « sock it to you » (26) ou sur d’autres morceaux du mot « man » (27) ou « maan ».
 

   
 

La conséquence ultime de tout cela est une musique très directe et intime. C’est une musique d’engagement. D’engagement dans l’existence. À la différence de Jim Morrison (28), Otis ne semble pas être trop préoccupé par le sort ou le destin de l’homme. Il est pragmatique : il fait ce qu’il peut pour rassembler les choses et puis vivre avec. Sa musique est une musique d’extrêmes. Sa conception de la vie n’est pas du tout amorphe. Quand il est en forme, il vous prend avec lui, jusqu’en haut. Et quand il est déprimé, eh bien, il est déprimé. Et il n’y a juste pas beaucoup de demi-mesure dans le monde d’Otis.

 

La musique d’Otis Redding est une musique primitive qui ne prétend pas être de l’art, mais qui est de l’art quand même. Car dans sa musique, d’une certaine façon, Otis ne cesse jamais d’explorer le potentiel de la forme musicale qu’il a choisie. Sa musique est née d’une ère beaucoup plus simple que celle du rock, où la musique existait par elle-même, et n’était pas considérée comme une forme culturelle, ni encore moins artistique par trop de gens. Et moi, je crois que nous pourrions bientôt nous rendre compte qu’une grande partie du vieux rock est tout aussi artistiquement valable que Sgt. Pepper, et que nous pourrions bientôt re-explorer la capacité et le potentiel des formes musicales passées à parler de nos situations présentes. Une capacité et un potentiel qui dépasse de loin ceux des Doors, de l’Airplane ou de Vanilla Fudge. Et c’est, comme je le disais auparavant, parce que la musique d’Otis n’était pas seulement le passé et le présent, mais pour le futur. Car personne autant qu’Otis ne comprend la signification du vieux rock, du blues et de tout ça. Mais en comprenant ça, personne aussi clairement qu’Otis n’a vu les limites de ces formes d’expression plus anciennes. Et, par conséquent, personne n’a fait plus pour se confronter à ces limites et pour étendre notre conscience de ce qu’est le blues, ce qu’est le rock and roll, et de ce que tout ceci est devenu. Beaucoup plus que n’importe lesquels des groupes blancs, Otis a explosé les limites du passé. Et, en faisant cela, il nous a vraiment tous libérés. Sa musique est la nouvelle musique. Et la nouvelle musique est le rock and roll. Et comment pourrait-il en être autrement puisque Otis Redding est le rock and roll.

 

                        JON LANDAU

 

 

(1) La traduction et les commentaires sont de Dror Warschawski, juin 2005, mais le style est de Jon Landau, critique musical, producteur, découvreur de Bruce Springsteen en 1974...

(2) Mais quand Jon Landau écrit ces lignes, il ne sait pas encore qu’Otis sera mort à la parution de l'article

(3) Landau utilise le verbe argotique très en vogue dans les années 60 « dig »

(17) Là, ça devient technique : la caisse claire est celle que le batteur a entre les jambes, c’est la plus importante pour tenir le rythme. On l’accorde en tendant plus ou moins la « peau » à l’aide de vis que Jon Landau appelle « têtes ». Les tom sont les autres caisses placées au dessus de la grosse caisse, qu’on utilise plus pour des ornements ou des reprises...

(18)  Jon Landau utilise l’expression typique d’Otis Redding : « sock it to you » qui, on l’a vu, peut vouloir dire selon le contexte « frappe le », « met le », « dis le », « donne le »...

(19) 1967

(19 bis) lire toute l'interview à la page "SOUL"  (Presse >> Etats Unis)

(21) "Tu es toujours mon bébé"

(22) Toujours « Dig »

(23) Dernier album d'Otis à l'époque, sorti en juillet 1967

(24) « to shake» en anglais

(25)  "Chanson triste"

(26) Voir ci-dessus (18)

(27) Homme

(28) Chanteur des Doors
 

 

La traduction et les commentaires sont de Dror -  juin 2005,
mais le style est de Jon Landau, critique musical, producteur,
découvreur de Bruce Springsteen en 1974...


 

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